mardi 28 février 2012

J-29 : De l’art d’organiser son véhicule

Je mène un petit REX auprès des « anciens » sur l’organisation des voitures et la gestion de cet espace de vie réduit.
Pour une entrée en matière sur le ton humoristique, je vous soumets le témoignage de Fabrice, coureur du groupe A en 2011.
«  Le véhicule des A était très bien rangé au début !
Les valisettes dures dessous, les sacs mous dessus et les vélos bien calés pour ne pas les abimer.
Nous avions chacun un petit sac dans lequel nous prenions nos effets pour la journée (vêtements de rechange, chaussettes, déodorant, trousse à maquillage, nécessaire à manucure, etc).
Bien évidemment, nous avions pris le soin de porter sur nos affaires des repères pour ne pas les confondre avec celles des autres. A ce sujet, nous avions élaboré un code entre nous et que nous pouvons partager maintenant qu’il a fait ses preuves.
Quand on a tous le même sac...
En effet, il fallait trouver un code qui permette à chacun de trouver à coup sûr son équipement, nous avons alors envisagé de numéroter nos habits, mais qui serait le n°1, le n°2, le n°3 et le n°4 ? Trop difficile pour décider. Après, nous avons pensé aux lettres, et là, pan la même problématique ! Bref,  au bout d’1 heure de recherche, nous avons pensé, et là ce fut un vrai coup de génie, que le mieux était d’inscrire nos noms de famille sur les étiquettes de nos vêtements. Mais chut c’est notre secret !!!
La voiture A resta correctement rangée tout au long de notre périple.
Lors du marathon des Cimes, comme nous n’étions que 4 à courir, nous avons décidé de ne pas déplacer les fauteuils, bon c’est surtout qu’on n’arrivait pas les démonter. Cela dit nous avons trouvé (encore un coup de génie) une technique de rotation qui permettait à chacun de se reposer au moins 15 secondes de rang…ce qui avouons-le, est un véritable exploit.
Enfin, pour terminer, je crois que si notre véhicule est resté relativement bien rangé, c’est que nous avions convenu dès le départ que notre vie pendant 4 jours et 4 nuits aller se passer dans cet espace d’environ 1,58 m3 et qu’il fallait le préserver en état le plus possible."
Anne B.

lundi 27 février 2012

J-30 : Récit d’un « ancien» (4/6)

Pierre Traversaz, coureur toulousain 2011, a réalisé l’année dernière un récit à chaud de ses aventures au sein de l’équipe RTE et il est heureux aujourd’hui de le partager avec vous.
Voici la suite du récit : nuit de vendredi à samedi et samedi matin
Lever à 3h30. Trop tôt pour avoir un petit déjeuner, ce sera du gâteau-sport dans le camion pour Frédéric et Nicolas qui courent en premier, et à la popote au départ de l'étape pour Fabrice et moi. Le trajet se fait sous la pluie et nous pensons aux "C" qui ont dû en baver. D'ailleurs, une fois sur place, on nous confirme qu'ils sont en retard et ce malgré le raccourcissement de 2 des 4 étapes de la nuit. Quand nous voyons le premier arriver, un pompier, nous ne sommes pas plus rassurés. D'habitude les premiers sont encore frais, là il est fatigué, trempé et gelé. Anne R. arrive. On voit qu'elle en a bavé, qu'elle est allé chercher ses dernières forces et toute sa volonté, mais qu'est-ce qu'elle force le respect ainsi ! J'en suis tout retourné et sur-motivé pour la suite.
Fréderic assure et s'accroche sur la fin pour finir au petit jour à St Point Lac aux cotés d'un pompier qui l'encourage. Nicolas part sur son run&bike, comme prévu, il gère bien la course puis grimpe sur le vélo où il assure et consolide l'avance qu'il avait prise à pied. Je le booste dans les côtes et il s'accroche vraiment bien.
Arrive ensuite mon tour pour l'étape du "chevalier servant" : je suis chargé d'accompagner Anne B. jusqu'au abords du lac de Joux en Suisse sur une étape de 17 km avec 7 km de côte puis 10 de descente. Nous échangeons rapidement sur la meilleure manière de l'aider et c'est parti. Elle gère vraiment bien son effort, en régularité et à son souffle, il me semble qu'elle se donne bien mais sans en faire trop. Je me mets donc un poil devant ou à coté, discute un peu, fais les voyages à la voiture pour les ravitos. En fait ces derniers seront surtout pour moi, c'est le seul point qui m'inquiète : Anne ne mange pas et ne boit pas.
Finalement ça passe comme ça, elle se connaît sûrement mieux que moi. C'est quand même sûrement à creuser un peu. Nous passons le col sous la neige puis descente vers la Suisse avec contrôle de papier surprise par les commissaires. La pluie commence à diminuer, mais nous sommes bien trempés. Ceci étant, il fait bien meilleur que cette nuit et c'est donc plus gérable. Nos déroulons jusqu'a l'arrivée mais attention, les descentes c'est technique et ça tape.
Charbonnières les Bains- mars 2011

Fabrice et Yann d'Oracle- mars 2011
 Après une fort belle étape, je félicite ma valeureuse coéquipière puis me change et me sèche. Fabrice s'élance pour la course du « lourd » où il assurera comme une bête et ce malgré l'imprécision de nos indications de course : nous avions oublié de recaler le compteur à 0 au départ…

PORTRAIT DE PATRICK COUTIER

Bonjour à toutes et à tous,
L’exercice de présentation n’est pas si simple, mais quand faut y aller, c’est comme à la course du cœur, il fallait vraiment que j’y aille (aye yay yay...).
J’ai 40 ans et c’est tardivement, vers l’âge de 18 ans, que le virus du running m’a piqué.
Depuis, au rythme de mes objectifs, je n’ai jamais vraiment arrêté de courir (cours Forest, cours…).
Je cours comme d’autres méditent. C’est une sorte de rendez-vous avec moi-même, un équilibre nécessaire (attention si je n’ai pas ma dose…).
Dans un temps record, les difficultés des premières sorties font place au plaisir, celui de se sentir vivre, en symbiose avec la nature (oui bien-sûr… Mais encore…).
Le dépassement de soi, la performance, courir après le chrono font toujours partie du jeu, même si depuis quelques années je cours plutôt en montagne. Dans ce milieu les priorités sont différentes, il s’agit de gérer son effort, les dénivelées, le chrono restant au second plan (enfin presque…).

S’agissant de la course du cœur, la motivation de mon engagement est double. A savoir, relever un nouveau défi sportif en équipe avec le souhait de donner de mon temps pour promouvoir le don d’organes.
Cette cause me touche directement car mon père est double transplanté rénal suite à une maladie génétique (polykystose) qui affecte également ma sœur. Par chance, j’ai été épargné.
La transplantation, lorsqu’elle est permise, est une délivrance, une renaissance, pour le greffé comme pour sa famille.
Alors, utiliser comme vecteur de communication mon cœur et mes jambes pour œuvrer à donner de la joie dans d’autres familles, je  me devais vraiment de participer à la course du cœur.
Bon entraînement à tous et prenez soin de vous.
A très bientôt,
Patrick

dimanche 26 février 2012

J-31: L'esprit d'équipe

Didier, Michel, Guillaume et Arnaud- mars 2010
J’ai fait partie de l’ équipe RTE de l’édition 2010 et il faut savoir que la course se passe en relais entre 3 équipes de 4 coureurs et 2 jokers qui courent jour et nuit.
C’est avec un peu d’appréhension que l’on découvre ses partenaires lors de la formation des groupes la veille de la course, mais c’est une très grande fraternité qui nous unit à l’arrivée, et le besoin d’être toujours attentif et aux petits soins pour chacun. Je me souviens surtout d’un intense Run and Bike de 42km où Michel et Didier étaient magnifiques dans l’effort, et Guillaume et moi en osmose avec eux dans la voiture pour les encourager, les ravitailler ainsi que l’équipe des Jokers et le public sur la route venus soutenir la course du cœur. Même s’il y a une véritable émulation avec les équipes des autres entreprises, elle créée surtout une énergie autour de l’idée du  don d’organes. Je dédie cet article à mes amis Didier, Michel et Guillaume avec qui j’ai partagé cette merveilleuse et inoubliable aventure.
Amicalement,
Arnaud

samedi 25 février 2012

La Tour-de-Salvagny, terre de plus en plus cross

Dimanche 19 février, l’AC Tassin-la-Demi-Lune et la ville de La-Tour-de-Salvagny ont accueilli les Inter-régionaux centre-est (Rhône-Alpes Auvergne), autrement appelés demi-finale des championnats de France…
Plus de 1 200 crossmen ont couru avant que le cross court féminin s’élance sur le parcours relativement difficile et très boueux du Parc de l’hippodrome.
Qualifiée lors des régionaux à Aix-les-Bains le 5 février, me voilà donc au départ à 16h05  en tenue légère. Il fait un peu frais (2°) mais il y a du soleil et j’ai une réputation à tenir « short-maillot à tous les cross ».
Le départ est donné, c’est parti pour environ 3.3km, soit une petite boucle et une grande boucle.
A  la fin de la petite boucle, on nous donne les positions, je suis 35ème.
Une fille abandonne à côté de moi, elle sait que la qualification, ce ne sera pas pour cette année. Ca me fout un petit coup au moral, mais je ne vais pas m’arrêter pour ça. Je pense à tous les gens malades qui aimeraient bien courir à notre place, en 10 secondes me voilà remotivée.
Je repars à fond, je double des filles sur les parties pas trop boueuses du parcours, je me fais dépasser dans les mares de boue.
Au final je finis 33ième  je suis crevée donc plutôt contente de ma course.
Heureusement que la boue c‘est bon pour la peau car j’en ai même sur le front.

Prochaine compétition sur route à Villeurbanne avec l’équipe de la course du cœur.
Vivement le 18 mars!
Anaïs

J-32 : Un rallye du coeur



Toutes les occasions sont bonnes pour faire parler du don d’organes. Certains courent un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. D’autres collent des autocollants OUI AU DON D’ORGANES sur le capot de leur bolide, prennent le volant et se lancent dans un rallye… Et pas n’importe lequel, s’il vous plaît, celui de Monte Carlo historique ! C’est notre collègue lyonnais Fabrice Durand qui a eu cette bonne idée de profiter des espaces libres sur sa belle R5 TS rouge rutilante pour promouvoir le don d’organes.

Passionné de belles cylindrées et de sensations fortes, Fabrice s’est engagé le 28 janvier dernier dans ce rallye d’une semaine, au départ de Turin. Mais pourquoi une R5 ? « J’ai étudié la liste des véhicules autorisés et identifié les moins représentés. Voilà comment je me suis mis en quête d’une R5 TS...simplement pour être sélectionné! », plaisante notre pilote. « C’est un beau projet, un gros challenge mais avant tout un loisir. Je ne joue pas la gagne », précise t-il. « La 1ère victoire a été de restaurer la voiture ». Et comme Fabrice aime les surprises, il a déniché son copilote sur Internet, dans un forum. Ils ne s’étaient même pas rencontrés avant le départ !
Finalement, tout s’est bien passé…évidemment. Beaucoup d’émotions, de plaisir et de frissons (les conditions météo étaient ardues cette année avec l’épisode neigeux !) et de belles rencontres (les autocollants Transforme ont fait parler !)…et qu’une envie : repartir l’année prochaine.
Bravo Fabrice !
Anne B

vendredi 24 février 2012

PORTRAIT DE LIONEL SALMON

Bonjour à tous,
Après avoir « peaufiné » mon entraînement en altitude ces derniers jours (2 jours de ski, proximité oblige…), je prends enfin le temps de me présenter.
Sportif depuis mon plus jeune âge, cela fait une dizaine d’années que je pratique assidûment la course à pied.
Plutôt adepte de longs efforts solitaires (100km, 24 heures, …) où priment le dépassement de soi, le respect, l’humilité, la solidarité, j’affectionne également les courses en équipe où ces mêmes valeurs sont présentes.
100 km du Spiridon Catalan 4 novembre 2006 (mon premier 100 bornes…)
Dans ce cadre, j’ai participé, entre autres, deux fois au « Tour de l’Ain en courant » (4 jours), au « Tour du Pays de Gex » (2 jours) mais surtout à la « Course du Cœur 2007 » déjà sous les couleurs de RTE.
La Course du Cœur est un grand moment sportif et humain où l’on fait de belles rencontres inoubliables.
C’est donc avec une grande impatience que j’attends le départ de l’édition 2012 afin de pouvoir me dépasser pour l’équipe mais surtout pour porter haut et fort le message du don d’organes !!!

A très bientôt, bon entraînement,

Lionel

jeudi 23 février 2012

J-34 : Le parcours de la course du cœur dévoile ses charmes


Nous avons enfin une idée de l’itinéraire que nous allons suivre pendant ces 4 jours et 4 nuits pour relier Paris aux Arcs.

Nous quitterons la région parisienne dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 mars.
Le jeudi 29 mars, nous déjeunerons à FERRIERES EN GATINAIS, dans le Loiret et nous dormirons à Auxerre le soir (pour ceux qui ne courent pas…)


 
Le vendredi 30 mars, nous découvrirons l’Yonne et la Nièvre le matin pour déjeuner au LAC DES SETTONS. Mon petit doigt me dit que ça va pagayer dur vendredi. Je remercie ceux qui ont des relations privilégiées avec notre astre solaire, merci de lui donner rendez-vous tout particulièrement pour cette étape…
A noter, nous dormirons à Macon vendredi soir.


Samedi matin, nous serons dans l’Ain (ah…quel beau département !) et aurons l’opportunité rêvée pour tirer les fruits de nos séances « côte » notamment vers Bolozon. Déjeuner à VEZIAT et vous ne le regretterez pas ! C’est un excellent terrain de jeux pour se mettre en jambes avant le super marathon volant qui se déroulera en Savoie.
Nuit de samedi à dimanche à Chambéry, ça changera d’Annecy…


 
Pour le dimanche, déjeuner à BOURG SAINT MAURICE et surtout, que du bonheur…et vous devinez tous pourquoi !

Anne B.
(et merci au Rockeur pour la superbe carto. Bravo !)

PORTRAIT DE GILLES ZAMBON


Bonjour à toutes et à tous,
A l’âge avancé de 54 ans, ça fait longtemps que je cours mais je ne savais pas toujours après quoi.  Au début, c’était après les filles puis quand j’ai fini par en attraper une, je suis passé à autre chose. La forme, le bien-être, le chronomètre, ont été aussi bien sûr des motivations certaines. Mais ayant fait un peu le tour de tout, il me manquait une cause plus noble, plus forte. Et je l’ai trouvée : « LA COURSE DU CŒUR »!
Bien que je sois en possession de la carte de donneur depuis 2001, je ne me sentais pas forcément concerné par une mission de prêcheur. Puis au fil des rencontres avec des personnes ayant déjà participé à l’épreuve et de leurs récits enthousiastes et passionnés, j’ai décidé cette année de tenter l’aventure.
Pour moi les valeurs primordiales sont la solidarité et la convivialité. Valeurs que j’ai mises à contribution lors de participation à de nombreuses courses en équipe (VTT, raid multisports). De même pour  l’accompagnement d’handicapés au ski, moments très forts en émotions au contact de ces gens qui malgré leur handicap vous donnent une leçon de vie exceptionnelle.
Je pense retrouver de ces moments merveilleux tout au long de ce périple et c’est avec impatience que j’attends le départ.
J’espère seulement ne pas avoir besoin d’une greffe de poumon en cours de route…

Gilles

mercredi 22 février 2012

J-35 : Récit d’un « ancien» (3/6)

Pierre Traversaz, coureur toulousain 2011, a réalisé l’année dernière un récit à chaud de ses aventures au sein de l’équipe RTE et il est heureux aujourd’hui de le partager avec vous.
Après le succès des 2 premiers épisodes, voici la suite : vendredi après-midi et soir
L'après-midi, deux gros morceaux nous attendent. Tout d'abord, l'étape costumée où nous jouons une chanson que Fred notre bloggeur a superbement travaillée, avec Fabrice le rockeur à la guitare. Malheureusement, on ne s'improvise pas artiste et le temps pour répéter ensemble nous a manqué : le tout manque affreusement de coordination. Il parait même que les musiciens qui nous accompagnaient au piano et à la batterie se regardaient d'un air désespéré. Je dirais que vu le rythme de la course, le mieux est de faire un texte simple sur un air hyper connu, et de le chanter sans en faire plus que l'on ne peut. En gros : simple, mais efficace. Bon, ce sera l'occasion de revenir pour faire mieux ;-D)
Nos dalmatiens-vaches et l’orchestre un peu perdu- mars 2011
Après ça, arrive le marathon du crépuscule : 32 km à faire en relais à 4. En plus clair, la camionnette dépose un coureur tout les 150 à 200 m puis reprend celui qui vient de courir et on tourne à 4 tout du long. C'est très intense aussi pour le chauffeur et l'embrayage. C'est pour cela que nous avons des boîtes automatiques (contrairement à d’autres équipes qui le regretteront…). En gros, et pour ceux qui ont l'habitude de faire du fractionné, on fait assez souvent 25 x 100 m. Et bien là c'est pareil, mais sur un peu plus long et surtout avec deux fois plus de répétitions !!

C'est pour ma part l'épreuve où j'ai le plus souffert, pendant et après. On se prend forcément au jeu et on se met au service du collectif en donnant tout. Nous finirons assez bien en 1h30. Le massage est plus que de mise ce soir là à Besançon, je suis hs et marche comme un canard. Nous sommes beaucoup dans ce cas, mais ce qui est beau c'est que personne ne se plaint et tout le monde se prépare avec hâte pour la suite. Les kinés m'ont bien retapé.
Pierre

Fred Galmiche et l’art de la souplesse- mars 2011

PORTRAIT DE LAURENT ESPITALIER

Ma passion du sport a commencé très tôt, en étant confiné dans une cour d’école du centre de Marseille avec deux platanes plantés au milieu. Le but de nos récréations était de faire le tour de la cour le plus vite possible et le tout chronométré par l’heureux possesseur des premières Casio avec chronos. Ensuite, j’ai joué dix ans dans une équipe de rugby après avoir été recruté par l’entraîneur sur le parking enneigé de la maison familiale de saint Lary pendant les vacances de février. Et vu mon gabarit, il valait mieux savoir courir pour éviter de se faire attraper par les costauds. Puis dès le lycée, j’ai commencé à courir pour le plaisir comme dit Gaëtan, et ensuite tout en trouvant de nouvelles disciplines comme le volley, la danse (3 ans), la plongée (niveau 4 et initiateur ce qui m’a permis d’encadrer à titre bénévole pendant sept années un club de plongée spécialisé dans la plongée handicapée), l’escalade, le ski (moniteur fédéral niveau 1 de ski depuis une quinzaine d’années dans la section de ski du club EDF)… j’ai toujours eu la course à pied en toile de fond. J’ai pu ainsi m’offrir l’été dernier l’Ultra trail du Mont Blanc (180 km et 10000 m de dénivelé positif).
Pour moi, donner de mon temps pour transmettre mes passions sportives aux autres a toujours été prépondérant sur mes résultats  personnels. Etre sélectionné dans cette équipe pour transmettre l’envie de donner m’apparaît comme une suite toute logique de mon parcours sportif.

Partager tout au long de cette route de 750 km une seule idée « le don d’organes doit s’affirmer dans l’air du temps ».
J’aimerais être déjà au départ du prologue pour profiter de cette ambiance d’un soir de grand événement et vivre en direct cette euphorie du départ. Puis me dire que tout ces entraînements dans l’hiver n’ont pas étés vains. Si notre corps peut endurer ceux-ci, il se doit de nous mener à l’arrivée entier, plus soudé ne formant plus qu‘une seule équipe et surtout fier d’avoir participé à faire connaître le don d’organes.
Laurent ESPITALIER « SPITOU »

mardi 21 février 2012

J-36 : Un semi pour la bonne cause…

Pendant que notre poulet crapahutait au X-Trail des Pays de Monts, je goûtais au bitume de la campagne yvelinoise lors du semi-marathon des Lions organisé à Bullion (78).

Ce semi-marathon connaît un succès grandissant d’année en année (1200 coureurs inscrits dimanche !) et c’est une bonne nouvelle. En effet, les bénéfices de cette manifestation sportive permettent de financer des projets ayant pour but d’améliorer les conditions d’hospitalisation des enfants et adolescents malades du HPR de Bullion.

Départ de la course
(Image : Lions Club de Plaisir Grignon)
Espérant « faire un temps », je me glisse sur la ligne de départ pour partir en première ligne (longue expérience des courses cyclistes où il fallait se faufiler, avec un vélo !).

Au coup de pistolet, c’est le départ ! Rapidement le groupe s’étire et j’aperçois dès le 1er km un participant portant un T-shirt promouvant le don d’organes. J’échange 2 mots avec lui (pas plus car le souffle est vite court) et j’apprends qu’il fait partie de  l’équipe Renault course du cœur 2012 ! Le monde des runners est petit : on se donne RdV à l’arrivée du semi…

Les premiers kilomètres s’égrènent à une moyenne relativement rapide, et les coureurs partis trop vite le payent rapidement. Je reste dans la foulée de mon nouvel ami de chez Renault, mais à la 1ère côte au km 5, ce dernier décroche du petit groupe. Je continue alors ma course accompagné par de nombreux cyclistes du dimanche qui profitent comme moi des routes ensoleillées. La principale difficulté du parcours arrive au km 10 (côte de 1km), où l’objectif est de gérer pour ne pas exploser. C’est bon, objectif atteint pour moi : je me trouve dans un groupe de coureurs expérimentés qui savent adapter leur allure.

La 2ème partie du semi s’annonce pas trop mal, je me sens toujours bien, et mon allure moyenne est toujours bien au-dessus de mes prévisions. Je continue donc, on verra bien !

La fatigue commence à se faire ressentir au km 15, mais j’arrive à maintenir mon allure. Je rattrape la première féminine qui est accompagnée par son coach (à vélo !) et qui se fait copieusement encouragée. L’espace de quelques instants, je ne m’appelle plus Jean-Pascal, mais Yamna et je prends ces encouragements pour moi, cela aide bien …

Au km 19, je me retrouve tout seul. Il reste donc 2.1 km à s’accrocher, avec un faux plat (montant !) pour terminer, mais la fin est dans moins de 8 minutes, alors le mental fait le reste…
Enfin j’entends la voix du speaker et j’aperçois le chrono. Je finis sous les encouragements du public, comme tout le monde et ça c’est super !!! Je passe sous l’arche, ça y’est, c’est fini ! De toute façon, je n’aurais pas fait 100 m de plus !

Je finis donc ce semi-marathon en 1h20’11’’. Je suis assez content puisque je m’étais fixé un objectif à 1h22’.

Je mange un peu, et rapidement je retrouve mon nouvel ami de Renault, Yves qui finit en 1h22’42’’. Ce sera aussi sa première participation à la course du cœur et nous sommes tous les 2 impatients d’être au Trocadéro le 28 mars prochain.

Nous discutons quelques instants, mais pas trop longtemps car on se refroidit très vite avec cette température extérieure encore bien basse.

Ce fut une très belle course, bien organisée, un beau parcours par un beau temps d’hiver et pour une bonne cause… Que demander de plus…

JP

lundi 20 février 2012

PORTRAIT DE NICOLAS LEON

Bonjour tout le monde,
Je fais mes premiers pas à la course du cœur, mais également au sein de RTE en tant que jeune contrôleur.
La pratique du football en compétition m’a permis de baigner pendant des années dans la course à pied et de travailler mon endurance. Durant ma précédente expérience professionnelle, j’ai aussi eu l’occasion de participer à de nombreux cross. Petit à petit, j’ai ainsi pu améliorer mes performances sur semi-marathon et marathon.
Sensibilisé et engagé dans le don du sang, je ne m’étais jamais vraiment posé la question du don d’organes. Ma participation à cette course me permet de m’impliquer directement pour promouvoir cette action que je considère comme généreuse et altruiste, ne serait ce qu’en sensibilisant mon entourage.
Mon envie et ma motivation seront je pense à la hauteur pour relever cette extraordinaire aventure à la fois sur le plan physique et humain pour combler mes performances qui ne sont pas du domaine olympique…
Nicolas

J-37 : Quand notre Poulet est lâché en pleine nature…

Devinez ce que cela donne ?!
Eh bien, notre Jérôme, dit le Poulet, s’est imposé sur le X Trail des Pays de Monts- version 14 km en 56’06 ce samedi.
Sa modestie légendaire nous prive des détails croustillants de la course, mais je sais que notre Poulet est resté fidèle aux valeurs qui lui sont chères : respect, plaisir et efficacité.
Notre Poulet sur la plus haute marche du podium
18 février 2012
Encore bravo à ce coureur hors pair, et un petit coucou à un autre grand coureur, Oswald Cochereau, qui a remporté le X Trail- version 25 km en 1h46’. Un beau duo qui n’a pas fait le déplacement pour rien ce WE !
Anne B.
 

jeudi 16 février 2012

J-41 : L’équipe RTE courra à Villeurbanne le 18 mars


La foule est attendue à la 21ème édition des Foulées de Villeurbanne le dimanche 18 mars 2012. Les coureurs RTE de la Course du Cœur y seront !



Depuis 2010, le rassemblement de nos équipiers a lieu dans les environs de Lyon. Cela permet aux coureurs issus des différentes régions de faire connaissance, et au capitaine de constituer des groupes performants et complices ! En 2011 l’équipe avait disputé le 10 km de Tassin.

Cette année ce sera le 10 km de Villeurbanne.

Anaïs (bandana jaune) au départ du 5 km de Villeurbanne
Venez nombreux nous encourager ou courir avec nous le 18 mars !!!
(Départ du 10 km rue Cdt Lherminier à 9h30).

Anaïs Dominici

vendredi 10 février 2012

PORTRAIT DE FABRICE CIGLIANO


Bonjour à tous,
Depuis ma plus tendre enfance, je cours. J'ai commencé l'athlétisme vers 9 ans et je n'ai jamais décroché depuis.
J'ai ainsi pratiqué toutes les disciplines de ce sport. Vers l'âge de 14 ans, je me suis orienté vers les courses de demi-fond et plus tard vers les courses hors stade.
Il y a 2 ans, conquis par les récits passionnés des anciens de la course du cœur (merci Thierry H.), et touché par les témoignages des greffés, je me suis dit que je pouvais, moi aussi, porter le message du don d'organes.
En 2011, j'ai donc eu la chance d'être sélectionné dans l'équipe RTE pour participer à la Course du cœur.
Quelle expérience ! Quelle aventure !! Ce fut pour moi une vraie révélation.
Malgré la dureté des épreuves, j'ai pris beaucoup de plaisir pendant ces 4 jours et 4 nuits d'efforts.
Bien sûr, j'ai suscité l'interrogation chez mes amis et ma famille : "Quoi ? Paris - Bourg Saint Maurice en courant ? Tu sais qu'il existe des trains, des voitures ?…."
Puis, bien évidement, quand je parlais du don d'organe, des greffés, et de la cause pour laquelle je courais, les regards rieurs laissaient la place aux questions que tout le monde se pose.
C'est pour ces moments là aussi que l'on court, pour que nos connaissances se posent LA question : "Et moi, je fais quoi ?".
Alors cette année, je me suis à nouveau porté candidat pour transmettre le message du don d'organes. Merci à Capit'Anne de me faire confiance. J’espère juste que notre épreuve costumée sera tout autant mémorable que celle de l'année passée… seuls les vrais rockeurs comprendront…J
Fabrice (dit le Rockeur- NDLR)

jeudi 9 février 2012

J-48 : La valeur des choses

Je consulte très souvent les actualités sur le net, et depuis quelques temps, ce que je lis ne me plaît guère. Toutefois, j’y trouve de temps en temps une info qui me réchauffe le cœur ! En voici une que je souhaite partager avec vous (article paru le 7/2/12 sur le site GENTSIDE).
Une enfant de 9 ans greffée de six organes simultanément…
C'est grâce aux avancées de la médecine et à un seul donneur qu’une petite fille de 9 ans a pu subir une greffe de six organes simultanément, dont une de l’œsophage.
Atteinte depuis 2008 d'une tumeur "rare et progressive", l'opération était vitale pour la petite Alannah Shevenell : "on ne pouvait pas enlever la tumeur sans enlever les organes" précise Heung Bae Kim, le chirurgien et directeur de l'hôpital. Dimanche dernier, il s'agissait donc de l'opération de la dernière chance: "après l'échec de tous les traitements, le directeur du Centre de transplantation pédiatrique de l'Hôpital des enfants a pensé à une transplantation multiple qui enlèverait la tumeur et remplacerait les six organes affectés", précise un communiqué de l'hôpital rapporté par le Boston Globe.

Six organes greffés en 14 heures !
La jeune fille a été opérée à l'hôpital des enfants de Boston, en Nouvelle-Angleterre. Une opération longue de 14 heures a dû être nécessaire pour pouvoir greffer avec succès un estomac, un foie, un pancréas, un œsophage, un intestin grêle et un gros intestin. Ce véritable exploit est à mettre au profit des chirurgiens bien sûr, mais aussi du donneur qui a été difficile à trouver. "Particulièrement pour les enfants, trouver un donneur qui possède des organes sains et d'une taille adaptée est un réel défi", déclare le chirurgien. 
 © Istockphotos
Un traitement anti-rejet à vie
L'établissement se félicite d'être le premier hôpital de Nouvelle-Angleterre "à avoir réussi une greffe de six organes en même temps". Plus de trois mois après l'opération la petite fille se porte bien, mais doit suivre à vie un traitement pour éviter tout rejet de la greffe, rapporte Metrofrance. Dans quelques temps, Alannah sera une enfant comme les autres et pourra "à terme vivre tout à fait normalement", rassure le chirurgien. 

Dans la vie, les choses qui ont le plus de valeur sont celles qui n'ont pas de prix ...
 (Guillaume Musso)
Anne Rivat


PORTRAIT D'ANNE RIVAT

A l‘âge de 15 ans, je portais déjà une carte de donneur d’organes sur moi, mais je ne courais pas encore.
J’ai réellement commencé à courir il y a une dizaine d’années, encouragée et entraînée par des collègues de travail motivés et exigeants !
Les débuts ont été difficiles, mais j’y ai vite trouvé un réel plaisir et au final, la course à pied est devenue un besoin, un exutoire dans les moments difficiles !
Par ailleurs, je pratique aussi le vélo, principalement sur route, mais aussi un peu de VTT, surtout, sous la forme de rando itinérante ! Un de mes grands projets, est de traverser toute le continent américain du nord au sud, d’Anchorage à Ushuaia !

Mais là je m’égare, je disais donc que j’aime courir, et que je parle du don d’organes autour de moi depuis une bonne quinzaine d’années. Je ne suis pas directement concernée par le don d’organes, mais je suis intimement persuadée que c’est une cause importante, et qu’il faut la défendre !  Cela ne coûte rien à celui qui donne, mais cela apporte tellement à la personne qui reçoit ! J’ai eu la chance de participer à la course du cœur 2011 et un des mes souvenirs les plus forts (il y en a eu plein), c’est de voir quelle force et quelle joie de vivre se dégagent de l’équipe des greffés !
Je le disais plus haut, j’ai participé à l’édition de la CDC 2011. Lorsque j’ai appris ma sélection, j’ai été à la fois très heureuse, mais aussi un peu anxieuse, serai-je à la hauteur ? Mais je ne pouvais pas refuser une telle occasion, à savoir, défendre une cause qui m’est chère tout en pratiquant mon sport favori ! Alors j’ai foncé, et, ce que j’ai vécu pendant ces 4 jours et ces 4 nuits, ça ne se raconte pas tellement c’est intense. Evidemment, il y a des moments difficiles, de la fatigue qui s’accumule, mais il y a un tel enthousiasme, une telle cohésion que les douleurs sont vite oubliées !
Je suis très impatiente de prendre le départ le 28 mars prochain, de pouvoir à nouveau vivre d’intenses moments avec tous les protagonistes de cette course. En attendant, pour calmer cette impatience, et surtout pour arriver en forme le jour J, je m’entraîne quatre fois par semaine, tout y passe, le fractionné, les côtes, les sorties longues, bref tout un programme. Je sais bien que je ne serai pas « le fer de lance » de mon équipe, mais je compte bien donner le meilleur de moi-même, partager mon enthousiasme et ma bonne humeur!
Anne RIVAT
Froid, moi ?! D’après vous…
Février 2011

Col d’Allos- été 2011

mercredi 8 février 2012

J-49: Snow cross en Rhône-Alpes

La neige et un froid glacial se sont installés sur la métropole, mais l’équipe RTE de la course cœur, très motivée, a tout de même couru ce weekend. Entraînement pour certains, compétitions pour d’autres.
Lionel et moi-même étions au rendez-vous des championnats Rhône-Alpes de cross-country dimanche 5 février à Aix-les-Bains.
Il faisait un froid à ne pas mettre un demi-fondeur dehors, et pourtant sur l’hippodrome d’Aix-les-Bains, il y avait du beau monde, ainsi que de belles courses.
Lionel a pris le départ de la première course de la journée, le cross « Vétéran masculin » pour un parcours de 9400 m. Les vétérans se sont déplacés en masse, et c’est un gros peloton qui s’élance à 11h.

Les vétérans au départ. Celui qui trouve Lionel gagne un footing par -10° !!



Attention !!! En athlétisme « vétéran » ne veut pas dire vieux !! (On est vétéran à 39 ans, pas comme dans les publicités à la télévision).
J’arrive plus tard dans l’après midi, vers 14h30, pour encourager les filles du club qui courent le cross long.
Le départ de ma course, le cross court féminin, est prévu à 16h05. J’espère courir les 3 km en moins de 11 minutes.
Je vous fais un petit résumé de ma course.  
Je suis très frileuse, alors j’ai mis le bonnet, les gants de ski, le cache nez...enfin bref la panoplie du randonneur canadien pour affronter les - 10°c avec un vent de 30 km/h.
15h05 c'est l'heure de s'échauffer, 40min d'échauffement progressif sur le parcours.
Je me rends compte assez rapidement, que les pointes seront pas de trop pour affronter le soleil neigeux.
16h00 hop hop hop, j’enlève les 10 couches !! Je grelotte un peu !! vivement le départ !!!
Je me retrouve parmi une soixantaine de concurrentes sur la ligne de départ, sans trop de touristes...
Je décide de partir vite, mais pas en tête, car je reconnais quelques élites.
 Le cross court féminin, avec en arrière plan le Revard enneigé
Je me retrouve en milieu peloton, je ne suis pas trop mal. Je décide d’accélérer, mais il n’est pas aisé de doubler dans la poudreuse !!! J’arrive dans la grande ligne droite avec le vent de face, sourire crispée, pas de concurrentes pour m’abriter (gla gla gla !!!!)
 La grande ligne droite avec le vent de face
A 500 m de l'arrivée, je lance le sprint, on sait jamais si ca revenait par derrière. Au final, j'arrive à fond et assez contente de ma prestation du jour.
Confirmation du jour : le cross court c’est vraiment cool !!! 
Je termine 31ème, qualification aisée et j'ai le droit de revenir pour la demi-finale des France dans 15 jours à la Tour de Salvagny (Rhône) !!
Anaïs

PORTRAIT DE JEAN-PASCAL EON

Bonjour Jean-Pascal (JP pour les intimes, et aussi pour les autres…), tu as rejoint l’équipe RTE de la Course du cœur 2012 qui a pour but de promouvoir le don d’organes. Que représente pour toi le don d’organes ?
A  titre personnel, je me sens très fortement concerné par cette cause puisque mon parrain a été opéré deux fois à cœur ouvert (dont la première fois par le professeur CABROL, parrain de la CdC). Le don d’organes est pour moi une formidable cause qui permet de donner une chance à ceux qui n’en ont pas eu. Dans cette cause, on ne donne pas d’argent, mais bien plus : on donne la vie, un second souffle à ceux qui, sans ça, seraient limités à survivre.
Cependant, j’estime qu’il n’est pas forcement nécessaire d’être directement concerné par cette cause pour y être sensibilisé et c’est tout l’intérêt de la course du cœur. Il faut absolument en parler, briser les tabous, que tout le monde prenne conscience qu’une décision partagée avec son entourage peut sauver une vie.
750 km en 4 jours et 4 nuits, J’imagine que tu es prêt à passer quelques longues nuits dans la voiture
Et je les attends avec impatience, ces nuits à s’époumoner pour encourager ses collègues (et aussi les autres équipes !) qui bravent le froid et la nuit, c’est que du bonheur!
Pour avoir vécu à deux reprises ce genre d’aventure humaine sur le Raid Centrale Paris, je sais que cela laisse des souvenirs inoubliables. La souffrance et la fatigue décuplent les émotions et cela génère des complicités et des moments de partage magiques. L’effort et le sport en général permettent de rapprocher tout le monde. En short et en basket, on est tous égaux et plus humains.
Les entraînements le midi, dans le froid, sous la pluie et sur la neige, ça te fait pas peur?
En premier lieu, cette escapade méridienne me donne une bonne raison d’éviter ma fabuleuse cantine…
Plus sérieusement, le sport a toujours été pour moi un moyen de me dépenser et même de me ressourcer. Si je n’ai pas ma dose, je ne suis plus le même,  parlez en à ma copine…
J’ai commencé par la gymnastique, la piscine, le tennis, puis je suis arrivé il y a 12 ans vers les sports d’endurance en m’orientant vers le cyclisme en compétition et ce jusqu’à la fin de mes années étudiantes. Depuis deux ans, j’ai diversifié un peu ma préparation en ajoutant la course à pied, ainsi que la natation.
En recherche permanente de nouveaux challenges, fin 2011, je m’en suis lancé trois grands défis extra-professionnels à réaliser avant le 21 décembre 2012 (fin du monde oblige…) :
- participer à la course du cœur 2012 sous les couleurs de RTE
- participer et finir l’IRONMAN d’Embrun,
- et enfin me marier.
Pour info le troisième défi est bien engagé…