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Chez notre poulet, tout est bon. Pas question de choisir entre l’aile ou la cuisse. La cuisse est ferme, rasée de près, huilée consciencieusement, délicieusement dorée…appétissante à souhait, mais surtout efficace et rodée. En ce qui concerne l’aile, notre poulet a un secret. Car quand Jérôme court, on se dit qu’il doit avoir des plumes drôlement affutées pour imposer une si belle cadence.
Et puis, notre poulet, il a de la chance d’avoir bien plus qu’un cerveau de moineau. La main sur le cœur, l’esprit vif, toujours le mot pour sourire et surtout, la connaissance de la stratégie de la course à pied seront sans aucun doute des qualités bien utiles pour défier le beau challenge du 10 avril : le marathon de Paris.
Il nous dit que nos ravitos vont lui manquer, mais nous, les B, on lui dit qu’on aimerait être là, tout près de lui pour admirer sa foulée et sa décontraction (à 16 km/h sur un semi pendant la course, il a osé nous dire qu’il préférait « en garder sous le pied pour assurer le 2ème semi de fin de journée »…).
On aimerait te dire que oui, t’es « trop fort, poulet », et que les mollets sont en train de fumer.
Info de dernière minute : Cri-Cri sera présent pour t’encourager au 7ème km et au 20ème !
On pensera à toi, et assurément on sera fiers de toi !
Poulette, Lapin et Cri-Cri
Petit PS spécial de Fred:
Le petit poulet n’est pas de ces coqs du village qui ergotent dans la basse-cour, mais une graine de champion qui piaffe d’impatience dans le box des dossards préférentiels. J’ai hâte de chanter cocorico à son arrivée, il va plumer ses concurrents sur la crête de l’Avenue Hoche.