lundi 27 février 2012

PORTRAIT DE PATRICK COUTIER

Bonjour à toutes et à tous,
L’exercice de présentation n’est pas si simple, mais quand faut y aller, c’est comme à la course du cœur, il fallait vraiment que j’y aille (aye yay yay...).
J’ai 40 ans et c’est tardivement, vers l’âge de 18 ans, que le virus du running m’a piqué.
Depuis, au rythme de mes objectifs, je n’ai jamais vraiment arrêté de courir (cours Forest, cours…).
Je cours comme d’autres méditent. C’est une sorte de rendez-vous avec moi-même, un équilibre nécessaire (attention si je n’ai pas ma dose…).
Dans un temps record, les difficultés des premières sorties font place au plaisir, celui de se sentir vivre, en symbiose avec la nature (oui bien-sûr… Mais encore…).
Le dépassement de soi, la performance, courir après le chrono font toujours partie du jeu, même si depuis quelques années je cours plutôt en montagne. Dans ce milieu les priorités sont différentes, il s’agit de gérer son effort, les dénivelées, le chrono restant au second plan (enfin presque…).

S’agissant de la course du cœur, la motivation de mon engagement est double. A savoir, relever un nouveau défi sportif en équipe avec le souhait de donner de mon temps pour promouvoir le don d’organes.
Cette cause me touche directement car mon père est double transplanté rénal suite à une maladie génétique (polykystose) qui affecte également ma sœur. Par chance, j’ai été épargné.
La transplantation, lorsqu’elle est permise, est une délivrance, une renaissance, pour le greffé comme pour sa famille.
Alors, utiliser comme vecteur de communication mon cœur et mes jambes pour œuvrer à donner de la joie dans d’autres familles, je  me devais vraiment de participer à la course du cœur.
Bon entraînement à tous et prenez soin de vous.
A très bientôt,
Patrick

1 commentaire:

  1. Un grand merci à l'équipe RTE qui participe à la course du coeur.
    C'est peut-être un plaisir mais c'est aussi une épreuve physique qui va contribuer à promouvoir le don d'organes. Ce don qui peut sauver tant de vies et pour lequel nous devrions tous nous sentir concernés.
    Encore merci à tous les coureurs.

    RépondreSupprimer