vendredi 21 janvier 2011

J-54 : La Course du Cœur, c’est aussi…


(Anne et les kinés, Semur-en-Auxois, étape de nuit 19/03/2010)
 La Course du Cœur , c’est des kilomètres de bitumes avalés jour et nuit, des appels de phare de voitures balisées, des gens qui vous applaudissent, des enfants qui vous acclament, des mairies qui vous préparent une bonne soupe bien chaude, des crampes aux jambes, des ampoules aux pieds, des « j’ai pas dormi cette nuit, laisse-moi faire ma sieste », et des « il vous reste du gâteau pour l’effort, j’ai loupé le déjeuner », et des « ch'uis trop content, j’pensais pas que j’allais y arriver » et encore des « oh là là, ça va être chaud, ch'uis pas fortiche à vélo »...

En gros, la Course du Cœur, c’est des hauts et des bas, des moments de vie intenses et de gros coups de fatigue, des éclats de rire et des tas de souvenirs, dont la photo vous donne une bonne illustration. 
Moment de vie intense : courir l’équivalent d’un semi-marathon après minuit.
Gros coup de fatigue : le lendemain après que toute l’équipe ait couru ses 21 km dans la nuit.
Des éclats de rire : à l’arrivée, des kinés qui me proposent de me masser sur la place du village à 3 heures du matin.
Des tas de souvenirs : jamais aucune autre course n’aura ce piment et ce goût délicieux à la fois.

La Course du Cœur, c’est aussi ça !

Anne BOUGERET

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