Cette semaine, plusieurs articles de presse sont consacrés à la greffe de foie, l'organe qui comme pour le rein, peut être prélevé sur un donneur vivant. Tout d'abord le quotidien suisse Le Matin publie un article "On peut vivre normalement après une greffe du foie". Il cite curieusement l'exemple d'un célèbre acteur français qui a récemment défrayé la chronique... J'ai trouvé l'infographie intéressante et je la reproduis ici :
© Le Matin, cliquer sur l'infographie pour l'agrandir |
La greffe de foie est rendue nécessaire après l'ablation d'une tumeur cancéreuse, ou la plupart du temps par des maladies hépathiques, les cirrhoses - parfois virales - apportant un contingent élevé de patients en attente de greffe.
Le foie est un organe vital qui a la particularité de se régénérer très rapidement, aussi bien chez le receveur que chez le donneur s'il s'agit d'un don du vivant. Un des lobes est prélevé, et le foie retrouve son volume normal au bout d'un mois en moyenne après la transplantation ! L'opération est bien maîtrisée aujourd'hui. Les chances de survie sont très élevées si les complications infectieuses sont évitées. Les risques de rejet sont plus faciles à dépister et à traiter que pour d'autres organes.
Ouest France évoque ensuite le cas de Mino Macor, champion cycliste de 70 ans, et greffé du foie à quatre reprises, qui organise une course en faveur du don d'organes. Cela me rappelle l'étonnante vaillance des greffés que j'ai côtoyés à la Course du Cœur. La pratique du sport après la transplantation, c'est possible, Trans-Forme en apporte la preuve au quotidien.
Enfin, il y a la photo dans 7sur7.be d'une adorable petite Léa en attente cruciale de greffe de foie. Le plus simple serait la compatibilité d'un proche, pour une greffe rapide comme celle du footballeur Eric Abidal.
En France, 1164 greffes de foie ont été pratiquées en 2011 (soit 23,5% des transplantations).
Frédéric Lesur