J-16 : Portrait : Nicolas Nominé

Originaire d’une petite commune de Lorraine, je suis depuis tout petit très sportif en ayant pratiqué le foot jusqu’à l’âge de 20 ans.

Ensuite, j’ai postulé à EDF, au CRTT Paris en 1988. Cela a changé beaucoup de choses pour moi et plus particulièrement l’arrêt du sport !

A 29 ans, après avoir passé la barre des 81kg pour ma petite taille et ne voulant pas être comme cela sur les photos de mon mariage, je me suis mis à courir et j’ai arrêté de fumer. D’un sport pour maigrir, la course à pied est devenue une passion pour laquelle je consacre entre 3 et 5 espaces temps dans la semaine. Au travers des différentes épreuves sportives, j’ai découvert également le vélo.

C’est par ce biais que j’ai connu la course du cœur en échangeant avec des coureurs qui l’avaient réalisée.

Parallèlement, j’ai une autre passion qui est la moto. Ce milieu est assez accidentogène et m’a fait prendre conscience de l’importance du don d’organes.

La convergence de la course à pied et de la moto m’ont naturellement amené à la course du cœur et c’est la raison qui m’a poussé à déposer un dossier au capitaine de l’équipe.

La réponse positive à ma candidature m’a fait énormément plaisir et m’a immédiatement remotivé pour l’entraînement en cette période hivernale.

Depuis que je cours, je suis passé progressivement de 3 à 5 sorties par semaine, en alternant les séances : endurance douce – seuil – fractionnée – allure marathon et sorties plus longues.

Je ressors également le vélo malgré le temps, ça caille !!!!!!!!!!!!!!.

Par ailleurs, mes enfants y contribuent en ayant créé chacun un cœur pour sensibiliser d’autres enfants à cette cause. Le docu-fiction passé à la télé sur ce thème a bien explicité ce que cela représentait.

Je souhaite être à la hauteur, sans défaillance, pour promouvoir le don d’organes avec un public présent au RDV sur le parcours.

Nicolas Nominé

J-17 : Portrait : Fabrice Cigliano

Je suis assistant technique d’études liaisons au Pôle conseil technique et économique du GIMR TESE depuis 2006. Avant cela, j’ai passé cinq ans à la section technique du GET Provence Alpes du sud.

J’ai commencé l’athlétisme en club en 1981. Eh oui, j’avais neuf ans… C’est loin tout ça.

J’ai pratiqué toutes les disciplines de ce sport et obtenu quelques résultats sympathiques dans les catégories de jeunes.

Poussé par les "collègues" de bureau à reprendre une licence dans un club, je me suis réellement remis à la course à pied en février 2010. Depuis j'ai recommencé à prendre plaisir sur la piste et en colline lors d'entraînements puis plus récemment lors de trails.

Suite à ses participations aux Courses du Cœur ♥, Thierry Haegel avait organisé des rencontres avec des transplantés. J'ai été touché et ému par leurs témoignages.

Aussi, j'ai voulu, moi aussi, apporter ma modeste pierre à l'édifice du don d'organes et faire réagir mon entourage à ce sujet parfois tabou.

Aujourd'hui, je suis heureux de pouvoir porter le message du don d'organes.

Fabrice CIGLIANO

J-18 : Portrait : Anaïs Dominici

(Anaïs ouvre la voie, Grez-sur-Loing 18/03/2010)

« Si j’avais un message à adresser à mes collègues de RTE, ce serait qu’ils se sensibilisent à une pratique sportive : être bien dans son corps pour être bien dans sa tête ».

J’ai commencé la course à pied à l’âge de 11-12 ans avec mon père, qui pratiquait ce sport.

Ma préparation physique comporte 5 à 6 séances par semaine dont 3 spécifiques sur piste, 1 ou 2 footings légers, et un footing long ou une compétition le dimanche.

Mes distances favorites  sont le 10 km sur route et le 1500 m sur piste. Je participe également à la saison de cross.

Je souhaite continuer à progresser en demi-fond et en fond. J’ai pour objectif de passer sous les 40 minutes au 10 km et de faire une bonne performance au championnat de France sur cette même distance.

Je garde un bon souvenir de ma précédente Course du Cœur ♥, il y avait une bonne ambiance et une équipe de coureurs « greffés » et notamment un jeune homme d’environ 25 ans qui était un super sportif. Cette équipe particulière était un véritable « message d’espoir » à elle seule.

J’espère que la course de 2011 sera aussi riche d’espoir et que beaucoup d’agents RTE et autres viendront nous soutenir tout au long de ce périple.

Anaïs DOMINICI

J-19 : Portrait : Pierre Traversaz

A bientôt 34 ans, je suis ravi de participer à cette 25^ème édition de la Course du Cœur ♥. C’est pour moi l’opportunité idéale de parler du don d’organes autour de soi. En effet, on ne pense pas forcément à se poser cette question quand tout va bien alors que c’est un sujet qu’on devrait anticiper.

La Course du Cœur me donnera aussi, je pense, la chance de rencontrer des greffés et de mieux comprendre quels sont les besoins pour mieux pouvoir les expliquer.

Pour tout cela, je suis prêt à endurer un peu de souffrance !

Sur le plan sportif, je pratique en priorité le vélo en roulant environ 200 km par semaine (en 4 à 5 sorties). J’ai attaqué la course à pied cet été et je complète l’entraînement en endurance de fond avec du ski de rando. J’espère pouvoir apporter un plus en vélo, et aussi faire profiter de mon expérience du travail de nuit.

Mon objectif aujourd’hui est de me préparer sérieusement pour avoir l’énergie de porter haut cette cause.

Je souhaite vraiment me montrer digne de confiance sur la route mais aussi dans les échanges avec les riverains tout au long du parcours. Même si je ne serai malheureusement pas le fer de lance de l’équipe, je donnerai le meilleur de moi même.

Pierre TRAVERSAZ

J-20 : Portrait : Stéphane Chartoire

Je souhaite que cette course déclenche pour chaque agent de RTE l’envie d’échanger sur ce sujet avec ses proches et de se positionner par rapport aux dons d’organes.

J’ai commencé à courir lors de mon service militaire au sein des chasseurs alpins à Gap.

Par la suite, j’ai continué la course à pied afin de garder un bon « foncier » et pour pouvoir participer à différents raids.

Ma discipline préférée est le trail courte distance (20 et 30 km).

Dans le cadre de la préparation pour la Course du Cœur ♥, je m’entraîne 5 fois par semaine avec une alternance course à pied/vélo.

Mon ambition pour l’édition 2011 de la course est de porter au mieux le message du don d’organes et apporter à l’équipe mon humble contribution dans les domaines de la course à pied et du vélo.

Dans le même état d’esprit, je souhaiterais participer à la randonnée cycliste de la Sapaudia Monoïkos, entre Albertville et Monaco, qui se déroulera en juin et dont l’objectif est aussi de parler et de faire parler du don de moelle osseuse et du handicap en général.

Par rapport à mon expérience de remplaçant de la dernière édition, les souvenirs qui m’ont le plus marqué resteront l’aventure humaine qui symbolise cette course et l’espoir que représente la greffe pour les malades.

Stéphane Chartoire

J-23 : Transplantés et parfois sportifs de haut niveau

(Ivan Klasnik, international Croate, © football-wallpapers.com)

Une fois n’est pas coutume, je vous propose de commencer par un but de foot :

http://www.videodesport.com/klasnic-video-but-croatie-pologne.

Des buts, vous en regardez ou en subissez des centaines par an assis devant votre téléviseur. Mais ce but-là n’est pas banal : il offre la victoire à la Croatie devant la Pologne à l’Euro 2008. Il est inscrit par Ivan Klasnik, greffé rénal, et malgré tout resté sportif professionnel. Je ne connais pas d’exemple plus convaincant de l’aptitude à la pratique du sport par un transplanté – sous certaines conditions bien entendu.

Le joueur du Werder de Brême voit sa carrière interrompue en janvier 2007 par une insuffisance rénale. Il reçoit un premier rein de sa mère qui se solde par un rejet, puis un deuxième de son père en mars. L’opération est un succès. L’international rejoue un match en Bundesliga dès novembre, et contribuera aux succès de la Croatie huit mois plus tard !

J’avais eu la chance de croiser un autre transplanté célèbre : Jonah Lomu, légende des All Blacks, venu nous rendre visite au prologue de la Course du Cœur en 2009 :

http://cdc-rte.blogspot.com/search?q=lomu.



(Anaïs très intriguée avant le départ de l’Etape des Filles par ces transplantés capillaires)



L’association Trans-Forme organise de nombreux événements sportifs nationaux et internationaux pour transplantés et dialysés. Venez retrouver leur équipe sur les routes de la Course du Cœur ♥, ils portent un formidable message d’espoir.

Frédéric LESUR

J-25 : Courir, c’est bon pour la santé

N'ont pas l'air en forme ces deux-là ?! (routes de l'Aube, mars 2010)

La Course du Cœur ♥ propose un challenge assez inédit pour les coureurs que nous sommes. En effet, la nature des épreuves (course en relais, course en ligne jusqu’au semi-marathon, run & bike…), l’heure à laquelle elles ont lieu (assurément entre 0h et minuit…) et leur enchaînement (il y a quand même 750 km à parcourir en 4 jours et 4 nuits) font de cette manifestation un défi sportif à part entière.

Qui dit défi dit entraînement. Mais attention, toute augmentation de l’entraînement n’est pas à prendre à la légère, surtout après un hiver un peu poussif.

Voici 8 conseils essentiels relevés dans la revue Running Attitude de décembre 2010 :

1-     Luttez contre le surpoids, car il est néfaste pour les muscles (risque de claquage), les articulations (lésions des cartilages) et les tendons (tendinites) qu’il risque d’abîmer.

On oublie frites et charcuterie (et chocolat pour ce qui me concerne …), et on sourit !

2-     Supprimez le tabac. Là, tout le monde connaît les conséquences du tabagisme…

3-     Soignez votre cœur. Running Attitude n’y va pas de main morte : « avec l’âge, on encrasse fatalement ses vaisseaux ». Conseil : il faut insister sur les séances d’assouplissement et de stretching pour redonner un peu de souplesse aux articulations.

4-     Veillez à votre état général. N’hésitez pas à consulter votre médecin pour faire un bilan sur vos capacités cardio-respiratoires notamment. Diabète et hypertension sont parfois détectés tardivement.

5-     Adoptez une alimentation adaptée. Evitons les excès de graisses saturées, de sel et de glucides, qui font le nid de l’excès de cholestérol.

6-     Respectez votre morphotype. Des malformations mineures pour un sédentaire exposent aux blessures osseuses (fractures de fatigue), articulaires (douleurs des genoux ou du dos), ou musculaires (claquage aux mollets). N’hésitez donc pas à consulter un podologue !

7-     Restez motivé. Ce n’est pas en courant que les problèmes s’évanouissent, mais ils prennent un autre relief. Et quelle meilleure motivation que donner le meilleur de soi pour promouvoir le don d’organes !

8-     Dormez comme un bébé. Le sommeil est indispensable notamment à la récupération neuro-musculaire.

Voilà. Je vous souhaite de bien vous porter.

Et bientôt,  nous vous présenterons les épreuves de la Course du Cœur, histoire de mieux vous préparer encore à ce qui vous attend !

Anne BOUGERET

J-28 : C’est parti pour le Jeu des Clics

La mobilisation des entreprises se manifeste sous la forme de nombreuses actions. Déjà, inscrire une équipe à la Course du Cœur ♥ est un pas essentiel. L’inscrire de façon durable est encore mieux. Un challenge de communication interne et externe permet aux entreprises de mettre en œuvre des initiatives dont Trans-Forme a en établi une liste impressionnante. A vous d’y participer, de les faire vivre, d’en proposer de nouvelles !

Et puis, il y a cette joute populaire qui consiste à voter symboliquement pour son équipe préférée : le Jeu des Clics. J’en avais décrit le principe il y a deux ans. Je ne ferais pas mieux et le jeu n’a pas changé. Je vous renvoie donc vers le lien correspondant. C’est une façon bon enfant d’apporter un soutien.

Cette année encore, je fus le premier à voter pour l’équipe RTE. Quelle sensation grisante de constater que par la simple pression de mon index sur la souris, j’avais le pouvoir d’installer mon équipe dans le Top Seven, devant une cohorte d’équipes encore assoupies !

Si chacun de nos collègues ne vote rien qu’une fois, je pronostique RTE en tête le 16 mars avec 8600 clics. C’est comme le Don d’Organes : il suffit d’en parler et de le faire. Rien ne remplace l’information que vous en faites.

Frédéric LESUR

J-30 : Les amoureux aussi disent OUI

Difficile en ce jour de Saint-Valentin d’échapper aux cœurs, que vous le vouliez ou non.

Je tomberai dans le piège en consacrant le billet du 14 février à la symbolique du cœur. Elle fut très forte dès l’Antiquité où les traités d'anatomie considèrent le cœur comme le siège des émotions, de la volonté, de la bravoure, mais aussi de la pensée, de l'intelligence et de la mémoire !

A la question « qu’est-ce que le cœur ? », celui qui répond spontanément « - une pompe à sang essentielle à la vie » reste dans le vrai anatomique, mais ne se souvient probablement plus avoir été amoureux... Toutes les métaphores placent le cœur au centre de l’amour. La pensée ou l’évocation de l’être cher à son cœur provoque une accélération du pouls, jusqu’à battre la chamade. Donner son cœur à l’être aimé, c’est se donner complètement à lui.

Le don d’organes véhicule une image très forte. C’est le don de soi au propre comme au figuré, c’est une grande preuve de générosité et d’amour. Le don d’organes doit rester au cœur de nos sujets de société. L’information reste primordiale.

Alors si vous dînez en amoureux ce soir, vous aurez certainement beaucoup de choses à échanger. Etes-vous certain que « votre moitié » connaît votre décision quant au don d’organes ? Pas très léger comme question pour un 14 février… C’est pourtant la personne qui aura peut-être à en répondre, un jour, dans des conditions bien plus dramatiques. Faites comme les Amoureux de Peynet, dites « OUI » au don d’organes.

Frédéric LESUR

J-31 : J’ai senti battre mon cœur

Les enfants de Grez-sur-Loing,

La Course du Cœur ♥ est une belle leçon de vie pour celui qui est prêt à s’ouvrir et à partager. Je ne referai pas ici une nouvelle fois l’éloge du sport, je ne rappellerai donc pas les vertus de la course à pied ni les émotions ressenties lorsqu’on a l’impression d’approcher ses limites.

J’aimerais plutôt aujourd’hui partager un constat que j’ai fait il y a deux ans déjà, lors de ma première Course du Cœur : c’est en affinant son oreille et en affutant sa vue qu’on élargit parfois son cœur. Grâce à ces greffés volontaires et animés d’un souffle de vie extraordinaire, j’ai compris que la fragilité pouvait être transformée, qu’elle ne se trouvait pas là où pensait toujours la trouver. En voyant ces athlètes courir et se déployer sourires au vent, malgré des interventions chirurgicales récentes, j’ai compris que la vie réservait de beaux coups de théâtre pour ceux qui ont fait le choix d’en être acteurs. En échangeant de petites et grandes histoires avec ces greffés, j’ai eu la confirmation que le don d’organes était la vie.

J’imagine que recevoir une greffe est une avancée dans un inconnu qui n’est pas encore et qui va se créer dans la rencontre, l’osmose. J’imagine que cet inconnu effraie autant qu’il attire. Aux côtés de ces hommes et femmes si courageux, j’ai senti mon cœur battre très fort. Parce que j’ai compris que l’état de déséquilibre n’est pas que vulnérabilité, et qu’il est aussi ce qui permet de mettre un pas devant l’autre. Au côté de cette équipe Transforme si rayonnante, et au contact de ces enfants lumineux, j’ai senti mon cœur battre encore et encore.

Ecouter l’autre et l’aimer, offrir ses failles et sa grandeur, c’est aussi cela la Course du Cœur.

Anne BOUGERET

J-32 : Le mot du Capitaine



Patrice, le capitaine à l'horizon renversant, mars 2010



2011 : 25^ème année de la Course du Cœur ♥ et 5^ème participation de RTE à cette croisade pour PROMOUVOIR LE DON D’ORGANES.

C’est toujours une grande joie et un réel plaisir d’évoquer cette superbe balade reliant Paris à Bourg-Saint-Maurice / Les Arcs.

C’est un privilège en tant que sportif, de parcourir l’asphalte et de donner le meilleur de soi-même pour l’équipe RTE, mais aussi, en tant que donneur potentiel de rencontrer des greffés.

Tous ces sentiments, mêlés aux souvenirs des quatre jours et quatre nuits, constituent une immense émotion qui nous imprègne, nous apprend et nous sensibilise sur la vie et le don de soi.

Tous les précédents coureurs RTE en gardent une image forte et se bousculent pour repartir.

En tant que capitaine, pour la seconde année consécutive, j’ai désiré constituer une équipe avec un minimum de « revenants ». Ils ne sont que deux et pour les nouveaux, c’est un peu le baptême du feu avec la légende des anciens qui les porte. Et au coté de chaque coureur il y a son unité, son GET, ses collègues qui l’accompagnent : c’est un atout supplémentaire qui leur permettra de courir lorsque que la fatigue se fera sentir. J’ai déjà constaté que tous les coureurs de la nouvelle équipe avaient une grande motivation. D’ailleurs, chacun pourra l’exprimer dans son propre billet.

Comme  chaque année, nous comptons sur votre soutien.

Et continuons à échanger sur LE DON D’ORGANES.

Patrice MOTHU

J-32 : Equipe RTE, ouverture des présentations

Equipe 2010 à l'étape des Costumés, Volnay, 19/03/2010

Les 8400 salariés de RTE seront représentés par quatorze coureurs sur les routes de la Course du Cœur dès le 16 mars au prologue de Paris. Afin de mieux les connaître, ils auront l’opportunité dans les colonnes de ce blog, de se présenter et de faire part de leurs espoirs et motivation.

A tout seigneur, tout honneur, c’est Patrice le Capitaine depuis 2010 qui ouvre le bal de cette galerie de portraits.

Frédéric LESUR

J-33 : Opération 10 000 Cœurs relayée par RTE

En parallèle de la Course du Cœur ♥, d’autres actions sont menées autour du don d’organes par l’association Trans-Forme. L’une d’entre elles est l’opération « 10 000 cœurs pour l’hôpital ». Il s’agit pour l’association de récolter, auprès des écoles qui se situent sur le trajet de la course, des dessins « Cœurs » qui symbolisent la générosité, le soutien aux transplantés et aux patients en attente de greffe.



Le dessin de Zéphir, en lice pour le concours !

Parce que des cœurs en papier peuvent soutenir l’espoir des malades en attente de greffe, à RTE, nous avons décidé de créer un concours de dessins destiné aux enfants des salariés de l’entreprise. Cette action permet aux enfants de laisser libre cours à leur imagination pour créer des « cœurs messagers » et aux parents de les sensibiliser à cette cause de façon ludique.

Ce concours est ouvert à tous depuis le 17 janvier, et ce jusqu’au 22 mars pour les enfants âgés de 2 à 14 ans selon trois catégories.

A la fin de l’opération, les cœurs des enfants seront envoyés aux chefs de service des 230 centres de transplantation en France qui les transmettront à leurs patients.

Pour plus d’informations sur le concours, consultez l’intranet Course du Cœur.

Céline KNIPPER



J-34 : Un Cœur qui bat, prolongations

Le docu-fiction de France 2 ne s’est pas imposé face aux intouchables Experts de Manhattan, ni même Louis la Brocante ! Mais est-ce ceci que l’on attendait ? Je retiendrai que le service public a réussi à informer 2,6 millions de téléspectateurs, et qu’autant de personnes auront vraisemblablement partagé leur ressenti avec leurs proches du petit écran. Certains auront dit « oui, bien sûr que je suis prêt à faire don de moi ». C’est tellement important de l’avoir dit ! Peu d’occasions se seront présentées ces dernières années pour toucher autant de Français.

Je ne sais pas combien de temps cette page web restera valide et accesible sur le net, mais j’ai envie de la signaler. France 2 nous propose de revoir des extraits :

http://programmes.france2.fr/un-coeur-qui-bat/index-fr.php.

Des pages sont consacrées à la transplantation cardiaque et aux principales étapes de cette étonnante histoire. Une page de liens vous ouvrira la voie vers de riches informations (vous retrouverez notamment le lien vers Trans-Forme organisatrice de la Course du Cœur ♥), puis une page bibliographique propose des livres marquants pour aller toujours plus loin.

Enfin, un forum est mis en place jusqu’au 13 février pour poser vos questions aux greffés, aux familles de donneurs, au personnel médical et aux auteurs du film. Une belle initiative.

Frédéric LESUR

J-35 : Un Cœur qui bat, sur France 2

Hier soir, j’ai regardé un docu-fiction. D’habitude, je suis assez hermétique à ce type d’émission, car les réalisateurs jouent souvent avec le spectaculaire et l’émotion. Mais je n’aurais pas zappé sur une autre chaîne : cette fois, c’est pour le don d’organes. Une heure trente plus tard, je me suis finalement rendu compte m’être laissé prendre par l’habile succession d’images d’archives et de témoignages.

Le fil conducteur repose sur une fiction : Les jours de Maud, née avec une malformation cardiaque, sont comptés. Nous vivons son hospitalisation et la terrible attente. Parallèlement, le destin tragique d’un jeune motocycliste victime d’un accident nous met sur la piste d’un possible trait d’union qui redonne la vie : un cœur qui bat. La famille frappée par le drame n’est pas préparée au don d’organes. Nous mesurons toute la difficulté de la décision des proches, décision à prendre au pire moment, toute la difficulté du personnel hospitalier d’accompagnement pour permettre ce don sans pression ni influence. Finalement, la famille accepte le prélèvement d’organes. Maud et le donneur sont compatibles. C’est alors qu’une course s’engage contre le temps. Impossible pour moi de ne pas dévoiler le dénouement : Maud est sauvée, elle vit avec le cœur d’un autre dont elle ne saura jamais rien, car le don est anonyme en France.

Côté images d’archives, le documentaire nous retrace la formidable histoire des pionniers de 1968, Shumway, Barnard, et bien sûr de « notre » Professeur Cabrol, fidèle à la Course du Cœur. Aux étonnantes prouesses de ces audacieux succèdent dix ans de doute causé par le phénomène de rejet. La découverte de la ciclosporine redonne à la transplantation cardiaque un formidable essor.

Nous comprenons notamment à travers ce reportage ce qu’est la mort cérébrale, quelles sont les conditions de la réussite d’un don. Les témoignages de chirurgiens transplanteurs, de personnel hospitalier, de greffés (parfois depuis 22 ans) et de leur famille, et des proches des donneurs, nous font prendre conscience avec des mots simples et vrais, de l’enjeu du don de soi. Se prononcer et informer ses proches reste la clef de la réussite. L’avez-vous fait ?

Frédéric LESUR