Difficile en ce jour de Saint-Valentin d’échapper aux cœurs, que vous le vouliez ou non.
Je tomberai dans le piège en consacrant le billet du 14 février à la symbolique du cœur. Elle fut très forte dès l’Antiquité où les traités d'anatomie considèrent le cœur comme le siège des émotions, de la volonté, de la bravoure, mais aussi de la pensée, de l'intelligence et de la mémoire !
A la question « qu’est-ce que le cœur ? », celui qui répond spontanément « - une pompe à sang essentielle à la vie » reste dans le vrai anatomique, mais ne se souvient probablement plus avoir été amoureux... Toutes les métaphores placent le cœur au centre de l’amour. La pensée ou l’évocation de l’être cher à son cœur provoque une accélération du pouls, jusqu’à battre la chamade. Donner son cœur à l’être aimé, c’est se donner complètement à lui.
Le don d’organes véhicule une image très forte. C’est le don de soi au propre comme au figuré, c’est une grande preuve de générosité et d’amour. Le don d’organes doit rester au cœur de nos sujets de société. L’information reste primordiale.
Alors si vous dînez en amoureux ce soir, vous aurez certainement beaucoup de choses à échanger. Etes-vous certain que « votre moitié » connaît votre décision quant au don d’organes ? Pas très léger comme question pour un 14 février… C’est pourtant la personne qui aura peut-être à en répondre, un jour, dans des conditions bien plus dramatiques. Faites comme les Amoureux de Peynet, dites « OUI » au don d’organes.
Frédéric LESUR
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