Dans l’équipe des Survoltés, il y a deux remplaçants dont Frédéric. Prenant son rôle à cœur, il montera à la capitale avec ses bagages pour être prêt à larguer les amarres en cas d’imprévu de toute dernière minute.
Frédéric, pourquoi tant de détermination pour défendre le don d’organes ?
J’en ai entendu parler il y a trois ans au sein de RTE alors que des collègues participaient à la Course du Cœur. Le don d’organes est comme une évidence pour moi. Puis, la question s’est directement posée à ma famille lorsque mon beau père est décédé d’un arrêt cardiaque il y a 18 mois. Il s’était prononcé pour le don d’organes, et il n’en avait pas parlé à sa propre fille, mais uniquement à sa femme. Hélas, le seul prélèvement envisageable, la cornée, n’a pas pu se faire car il avait subi une opération de correction de la myopie.
Être ambassadeur du don d’organes, ça se concrétise comment pour toi ?
Le fait d’être dans l’équipe, de partager entre nous, de lire le blog me donne des arguments pour parler de ce sujet. J’ai l’impression d’avoir appris des tas de choses et je suis donc plus à l’aise pour engager la conversation autour de moi.
Participer à la Course du Cœur, ça représente quoi pour toi ?
Au-delà du défi physique, j’ai envie de mieux comprendre ce que les greffés ont vécu, ce qu’ils vivent au quotidien, et comment ils se projettent dans le temps. Je voudrais en savoir plus pour mieux en parler. Même si je respecte l’avis de chacun, je suis toujours surpris qu’il y ait autant de réticence à dire OUI…le chemin est long !
Anne
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