Le groupe C a quitté Besançon dans la nuit et nous arriverons à Rumilly ce soir après une épopée à travers le Jura et un bref passage en Suiisse (Course du Coeur internationale, cause du don d'organes universelle !). La fatigue commence à se faire sentir et le roadbook annonce des étapes au nom évocateur comme cette "top grimpeurs" à réaliser en duo (femme + chevalier servant) de 17 km qui fait trembler ceux qui ont le souffle court et les jambes déjà lourdes.
Il pleut sur Besançon et je crains que ce ne soit notre lot quotidien. Je souhaite du courage à nos vaillants coureurs et aux transplantés.
J'espère que nous pourrons transmettre des photos. Les conditions du "direct live" sont toujours extrêmement précaires en raison d'une couverture 3G qui nous prive d'une connexion internet nomade. Mais à en croire les homologues blogueurs des autres équipes, la solidarité joue aussi dans ce type d'infortune !
Frédéric
Bon courage aux groupes B, C et J qui vont attaquer le Super Marathon Volant Des Cimes, course atypique en relais courts, très physique et "technique" (surtout pour les chauffeurs de véhicules). Courage à tous pour cette fin de périple même si la fatigue est présente et le temps pas de la partie !
RépondreSupprimerPatrick L 13
Courage capitaine Patrice, le coureur de fond qui voit l'arrivée se profiler accélère toujours. Bravo à tous.
RépondreSupprimerAlors que je lui disais à l'arrivée de ma seconde course du cœur en 2007 que le parcours était un peu moins dur par le Morvan que par le Jura, le Professeur Cabrol me répondait avec un sourire non feint que rester longtemps en Bourgogne présentait d'autres pièges que la pente. C'est vrai que le coureur peut déguster autant dans les cépages que dans les alpages... Toutefois je me souviens de ce run & bike dans le Jura où le cycliste ne parvenait pas à rattraper le coureur à pied pendant plusieurs kilomètres tellement la pente était raide. C'était en 2006 l'année où RTE rentrait dans la grande aventure de la course du cœur aux côtés d'AP-HP. Depuis ce jour, les coureurs de RTE ont couru plus de 4000 kilomètres, pour combien de greffes ? Même si ce n'était qu'une seule, chacun de nos collègues qui a eu l'occasion de courir aux côtés d'un transplanté vous dirait que son effort a été largement payé.
RépondreSupprimerFrançois-Régis