Lundi dernier, le journal télévisé de 20 heures de France 2 proposait un dossier intitulé "Rein : don de l'amitié". Le reportage illustrait une nouvelle perspective de don offerte par l'évolution de la loi de bioéthique révisée en 2011. Alors que le don du vivant (rein, foie) était réservé au cercle de la famille proche (frère, fils ou conjoint par exemple), il est désormais ouvert à toute personne apportant la preuve d’une vie commune ou d'un lien affectif étroit et stable d’au moins deux ans avec le receveur.
Nicolas et Cyril avant la transplantation |
Au-delà de conditions médicales très strictes et de compatibilité entre donneur et receveur, un long processus d'information aide le donneur à prendre sa décision en toute connaissance. Il doit être apporté toutes les garanties qu'il n'y a eu ni pression ni transaction financière.
Le don hors du milieu familial reste une démarche exceptionnelle. C'est le cas d'une longue amitié entre Cyril et Nicolas de Cahors qui se sont connus il y a dix ans comme apprenti et maître de stage. Nicolas, victime d'une maladie génétique qui détruit ses reins, était sous dialyse depuis quatre ans. Cyril, par le don d'un de ses deux reins, vient d'offrir à Nicolas l'opportunité unique de reprendre une vie normale. La transplantation s'est déroulée avec succès en quelques heures à l'Hôpital Rangueil du CHU de Toulouse. Les deux amis se sont retrouvés cinq jours plus tard : ils sont liés par quelque chose d'encore plus fort.
Un reportage sur France 3 Midi-Pyrénées et des articles de presse comme celui de la Dépêche ont également relayé ce geste exceptionnel d'amitié et de générosité.
Frédéric Lesur
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