Les routes de la Course du Cœur prennent de l'altitude jusqu'à la station savoyarde des Arcs. Fin mars, il n'est pas rare d'essuyer quelques flocons avant la bataille de boules de neige sur l'esplanade de l'arrivée. Le Directeur de course fut même parfois contraint à annuler sagement certaines étapes : je me souviens d'avoir eu à renoncer à une grimpette dans mon jardin de la Clusaz. Frustrant !
Le weekend dernier, j'ai eu la chance de profiter de conditions exceptionnelles de neige dans le Vercors. Pas tant pour courir, mais pour tracer des "S" avec des planches au milieu de paysages féeriques. On dira que cela remplace une série de côtes et que c'est excellent pour le moral du coureur.
Hier, autre scénario pour les Survoltés givrés qui avaient décidé de programmer un 10 km ou un semi-marathon à un mois du départ. De nombreuses épreuves ont été annulées en France. Il restait alors aux plus courageux et motivés à réaliser un chrono sur un parcours fictif balisé, seuls dans le grésil et le vent glacial, histoire de montrer que rien ne peut entamer ni leur préparation ni leur enthousiasme. Bravo à ceux-là ;-)
Dans cinq semaines, la dernière ascension n'en sera que plus belle. Les cœurs brilleront dans la neige scintillante.
Frédéric Lesur
...tu ne devais pas skier loin du Mont Mouchet ? haut lieu de la Résistance !
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