mercredi 26 février 2014

J-35 : Hasard, c'est une autre façon de dire : destin.

Une petite citation de Milan Kundera (dont je vous recommande l'étourdissant L'insoutenable légèreté de l'être) pour introduire ce billet car c'est vraiment par hasard que j'ai découvert un film évoquant l'attente de la transplantation cardiaque ce week-end. Mais le hasard existe t-il ? Ne s'agit-il que d'une coïncidence si après la lecture du superbe récit de Maylis de Kerangal, je tombe sur Paris, le neuvième film de Klapisch ?!

(Juliette Binoche et Romain Duris dans Paris)

Une distribution de rêve avec entre autres Binoche, Lucchini et Duris. Une idée non moins alléchante : offrir un kaléidoscope de Paris sous le prisme d'un malade au cœur faible.
Les comédiens sont bons, filmés avec le talent incontestable du réalisateur de L'Auberge espagnole et des Poupées russes. La bande originale m'a particulièrement plu, avec notamment Erik Satie en leitmotiv du film.


Après, on aime...ou pas.
C'est l'histoire de Pierre (interprété par le brillant Romain Duris), jeune Parisien gravement malade, qui apprend qu’il va peut-être mourir bientôt. De ce simple point de départ, une galerie de portraits de Parisiens est déclinée dans des saynètes parfois caricaturales, souvent attachantes. La sœur de Pierre, Elise, jouée par l'excellente Juliette Binoche, décide de venir habiter avec lui de façon à l'accompagner et le soutenir dans cette attente de transplantation. On découvre un homme dans la force de l'âge dont l'état physique décline progressivement, qui devient incapable de descendre dans la rue, devant se contenter d'observer le monde depuis son balcon.
Personnellement, je recommanderais ce film touchant qui nous rappelle que rien n'est plus beau que la solidarité, rien n'est plus fort que l'optimisme, rien n'est meilleur que la légèreté.

Paris, de Cédric Klapisch (2008).

Anne

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