mardi 4 février 2014

J-57 : L'anonymat du don d'organes

Dimanche, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême a remis ses "Fauves", de fameux prix qui récompensent les artistes du neuvième art.

Je saisis le prétexte pour poster deux illustrations. La première est un triptyque de Yannick Vicente de mars 2013. La deuxième nous vient de Vincent Rifflart, alias RIF, souvent reprise depuis 2005.

(Yannick Vicente, cliquer sur la BD pour l'agrandir)

Outre que je les trouve drôles et réussies, elles ont un point commun, une petite incohérence qui n'échappera pas aux ambassadeurs du don d'organes.

(Vincent Rifflart, alias RIF)

Leur humour transgresse un des trois points fondamentaux du don d'organes que rappelle l'Agence de la biomédecine : l'anonymat du don (les deux autres étant le consentement présumé et la gratuité). En effet, l'identité du donneur n'est jamais communiquée au receveur. Réciproquement, la famille du donneur ne connaît pas le nom des receveurs, mais peut néanmoins demander le résultats des différentes transplantations aux équipes médicales qui les ont réalisées. Ce cloisonnement veille à préserver les familles en deuil, et aide psychologiquement les transplantés à prendre une certaine distance avec le greffon qu'ils portent en eux. Cela n'empêche bien évidemment pas les greffés de penser souvent au donneur. Nous avons de très beaux hommages sur la Course du Cœur comme la chanson Maya Melodie du coureur Affandé.

Frédéric Lesur

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