Pierre Traversaz, coureur toulousain 2011, a réalisé l’année dernière un récit à chaud de ses aventures au sein de l’équipe RTE et il est heureux aujourd’hui de le partager avec vous.
Après le succès des 2 premiers épisodes, voici la suite : vendredi après-midi et soir
L'après-midi, deux gros morceaux nous attendent. Tout d'abord, l'étape costumée où nous jouons une chanson que Fred notre bloggeur a superbement travaillée, avec Fabrice le rockeur à la guitare. Malheureusement, on ne s'improvise pas artiste et le temps pour répéter ensemble nous a manqué : le tout manque affreusement de coordination. Il parait même que les musiciens qui nous accompagnaient au piano et à la batterie se regardaient d'un air désespéré. Je dirais que vu le rythme de la course, le mieux est de faire un texte simple sur un air hyper connu, et de le chanter sans en faire plus que l'on ne peut. En gros : simple, mais efficace. Bon, ce sera l'occasion de revenir pour faire mieux ;-D)
Nos dalmatiens-vaches et l’orchestre un peu perdu- mars 2011
Après ça, arrive le marathon du crépuscule : 32 km à faire en relais à 4. En plus clair, la camionnette dépose un coureur tout les 150 à 200 m puis reprend celui qui vient de courir et on tourne à 4 tout du long. C'est très intense aussi pour le chauffeur et l'embrayage. C'est pour cela que nous avons des boîtes automatiques (contrairement à d’autres équipes qui le regretteront…). En gros, et pour ceux qui ont l'habitude de faire du fractionné, on fait assez souvent 25 x 100 m. Et bien là c'est pareil, mais sur un peu plus long et surtout avec deux fois plus de répétitions !!
C'est pour ma part l'épreuve où j'ai le plus souffert, pendant et après. On se prend forcément au jeu et on se met au service du collectif en donnant tout. Nous finirons assez bien en 1h30. Le massage est plus que de mise ce soir là à Besançon, je suis hs et marche comme un canard. Nous sommes beaucoup dans ce cas, mais ce qui est beau c'est que personne ne se plaint et tout le monde se prépare avec hâte pour la suite. Les kinés m'ont bien retapé.
Pierre
Fred Galmiche et l’art de la souplesse- mars 2011
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