J-19 : La pollution de l'air contrarie l'entraînement urbain

Le puissant anticyclone qui s'est installé sur la France est l'antidote à de nombreuses dépressions. En revanche le seuil d’alerte maximal à la pollution aux particules fines est atteint sur les deux tiers du territoire, favorisé par deux facteurs :

• Un phénomène d'inversion de température. Normalement, la température de l'air diminue avec l'altitude. Or actuellement, le sol refroidit fortement pendant la nuit alors que l'atmosphère se réchauffe rapidement dès le matin avec le soleil. Les polluants, et notamment ceux émis par le trafic routier, se trouvent piégés sous un couvercle d'air chaud.
• Une quasi-absence de vent. Les particules fines ne se dispersent plus et continuent à s'accumuler. 

Cette situation, typique d'épisodes chauds pendant l'hiver, s'avère exceptionnelle de par sa durée. Elle s'accompagne de mesures sans précédents pour encourager les automobilistes à laisser leur véhicule au garage, comme la gratuité des transports en commun d’Île-de-France à partir d'aujourd’hui (article du Monde Santé). Les autorités sanitaires déconseillent aux citadins de pratiquer une activité physique soutenue. Doit-on préserver nos Survoltés dans des caissons hyperbare à oxygène pendant leur entraînement ? La gratuité des Vélib me paraît alors paradoxale. Hypocondriaques, s'abstenir :

(infographie rapport Aphekom, cliquer pour agrandir)

Vous pouvez consulter la carte de la région privilégiée de vos footings sur le réseau des Associations de surveillance de qualité de l'air. Le site web d'Airparif est saturé depuis hier ! Espérons un bon coup de vent et un rinçage pluie pour balayer tout cela d'ici deux semaines. Ce serait un comble que notre prologue du 2 avril soit perturbé ! Même la région Rhône-Alpes se trouve dans le rouge. Le vert des Arcs sera bien mérité.

En conclusion, je termine par un Survoltés Fact : 

7) En cas d'alerte à la pollution de l'air, un Survolté réduit lui aussi sa vitesse de course de 20 km/h, afin de limiter les rejets de sa voiture suiveuse.

Frédéric Lesur