Olivier Coustère, notre Directeur de course, était l'invité ce midi de Bernard Thomasson sur France Info : un entretien très intéressant de 12'15".
Olivier commence par planter le décor avec les opérations de sensibilisation dans les écoles (cœurs en papier) et le soutien des coureurs de 16 entreprises pour véhiculer des valeurs d"une extraordinaire solidarité (sport, santé, éducation civique). Puis il est question des acteurs centraux, les transplantés, qui mesurent la chance de pouvoir courir en bonne santé. Une phrase choc : "la greffe est une parenthèse, pas une guérison" rappelle que chaque jour qui passe est un jour gagné.
Olivier (qui a déjà reçu trois reins) a créé l'Association Trans-Forme il y a 25 ans. A l'époque, il n'est pas question d'encourager les greffés à pratiquer le sport. Olivier, très sportif, qui entend "Estime-toi déjà d'être en bonne santé" a envie de bousculer les choses. C'est là que commence un accompagnement médical en associant des cardiologues et des néphrologues. Les premières études débouchent avec des publications en 1992. Le sport devient une thérapie auxiliaire, non plus optionnelle, mais à prescrire ! Outre le bénéfice évident d’être à la fois bien dans sa tête et dans son corps, la réadaptation personnalisée à l'effort permet dans certains cas de récupérer 20 à 25% de capacité respiratoire.
Olivier a reçu son premier rein d'un frère (don du vivant) et explique sa réticence au départ, ainsi que le difficile sentiment de redevabilité à quelqu'un qu'il côtoyait tous les jours. Autre constat psychologique : on s'imagine toujours en donneur, alors que statistiquement il est plus courant de devenir receveur potentiel. Personne n'est hélas à l'abri de subites maladies cardiaques ou hépatiques.
Les sources de dons sont les traumatismes crâniens graves et les AVC. L'ignorance est le plus grand frein au don, et la Course du Cœur est un levier pour déclencher la réflexion, prendre position et la faire connaître de suite.
Bref, je trouve que c'est une réelle chance de disposer de près d'un quart d'heure sur la chaîne d'information continue à une heure de grande écoute. Olivier parle de don d'organes depuis plus de trente ans et le fait mieux que personne. Relayez cette entrevue, prenez treize minutes de votre vie pour l'écouter.
Olivier commence par planter le décor avec les opérations de sensibilisation dans les écoles (cœurs en papier) et le soutien des coureurs de 16 entreprises pour véhiculer des valeurs d"une extraordinaire solidarité (sport, santé, éducation civique). Puis il est question des acteurs centraux, les transplantés, qui mesurent la chance de pouvoir courir en bonne santé. Une phrase choc : "la greffe est une parenthèse, pas une guérison" rappelle que chaque jour qui passe est un jour gagné.
Olivier (qui a déjà reçu trois reins) a créé l'Association Trans-Forme il y a 25 ans. A l'époque, il n'est pas question d'encourager les greffés à pratiquer le sport. Olivier, très sportif, qui entend "Estime-toi déjà d'être en bonne santé" a envie de bousculer les choses. C'est là que commence un accompagnement médical en associant des cardiologues et des néphrologues. Les premières études débouchent avec des publications en 1992. Le sport devient une thérapie auxiliaire, non plus optionnelle, mais à prescrire ! Outre le bénéfice évident d’être à la fois bien dans sa tête et dans son corps, la réadaptation personnalisée à l'effort permet dans certains cas de récupérer 20 à 25% de capacité respiratoire.
Olivier a reçu son premier rein d'un frère (don du vivant) et explique sa réticence au départ, ainsi que le difficile sentiment de redevabilité à quelqu'un qu'il côtoyait tous les jours. Autre constat psychologique : on s'imagine toujours en donneur, alors que statistiquement il est plus courant de devenir receveur potentiel. Personne n'est hélas à l'abri de subites maladies cardiaques ou hépatiques.
Les sources de dons sont les traumatismes crâniens graves et les AVC. L'ignorance est le plus grand frein au don, et la Course du Cœur est un levier pour déclencher la réflexion, prendre position et la faire connaître de suite.
Bref, je trouve que c'est une réelle chance de disposer de près d'un quart d'heure sur la chaîne d'information continue à une heure de grande écoute. Olivier parle de don d'organes depuis plus de trente ans et le fait mieux que personne. Relayez cette entrevue, prenez treize minutes de votre vie pour l'écouter.
Frédéric Lesur
Slt Fred,
RépondreSupprimertrès belle plume. Le blog RTE est un plaisir de lecture.
A très bientôt...Snicker en main!
Steph Foisy