Notre jeune Aveyronnais ne mâche pas ses mots. Dès le début de l’entretien, un leitmotiv résonne : "autant joindre l’utile à l’agréable" !
Faisons plus ample connaissance avec ce garçon aussi grand que discret…
Comment as-tu entendu parlé du don d’organes pour la première fois ?
En fait, ma tante a été gravement malade il y a peu et c’est en fréquentant le milieu hospitalier qu’elle a appris des choses étonnantes.
Elle a su en effet qu’un petit enfant avait sauvé 4 vies. Le choc des deux idées, perte et guérison d’enfants nous a alors tous frappés.
Et la Course du Cœur a été alors une évidence pour toi ?
En fait, je cours depuis tout petit, la course à pied, c’est ma passion. Quand j’ai vu l’appel à candidature de RTE, j’ai pas hésité. Je donne déjà mon sang, je suis "veilleur de vie" depuis près de 6 mois (inscrit sur le registre national des donneurs de moelle osseuse), alors le don d’organes, j’hésite pas à dire oui !
Pourquoi c’est si important pour toi de participer à cette Course du Cœur ?
Quand on est en bonne santé, tout semble normal. On va même des fois se plaindre pour des bricoles alors qu’on a la chance de marcher, courir, faire du vélo…
Je voudrais pas qu’on attende d’être personnellement touché par la maladie pour prendre position sur le don d’organes. Il faut penser à ceux qui en ont besoin.
Qu’attends-tu de ces 4 jours 4 nuits ?
J’ai toujours eu besoin de bouger, là, je vais avoir mon compte. Je vais essayer de pas démarrer trop fort pour éviter d’être "un boulet pour l’équipe" dans les dernières étapes. Et puis, j’ai envie d’échanger avec les greffés. Je suis admiratif de les voir si déterminés et volontaires pour bien vivre la greffe. Ils démontrent que malgré la maladie, on peut encore faire des tas de choses.
Merci Jérémy. A mercredi !
Anne
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